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L’année 2026 apportera plusieurs évolutions importantes en matière d’avantages extralégaux, de temps de travail, d’indexation et de fiscalité. Voici les principaux points à intégrer dans la planification budgétaire et RH de vos clients.

Le plafond légal des chèques-repas sera relevé à 10 € au 1er janvier 2026, soit une hausse de 2 €.

  • Cette adaptation n’est pas obligatoire, sauf si imposée par le secteur.
  • Nous conseillons d’attendre les conclusions des négociations sectorielles 2025-2026 avant d’ajuster les montants.
  • La quote-part fiscalement déductible par employeur passera de 2 € à 4 € par chèque si sa valeur augmente.

Plusieurs commissions paritaires appliquent leur indexation en janvier. Pour la CP 200, la prévision actuelle est d’environ 2,42 %.
L’indice pivot devrait également être dépassé début 2026, ce qui implique une hausse supplémentaire des salaires et allocations sociales.
Donc à intégrer dans vos estimations de coûts salariaux.

  • Le plafond de revenus non imposables pour les flexi-jobs (non pensionnés) augmentera à 18.000 €/an dès les revenus 2025, permettant davantage de prestations.
  • À partir de 2026, les employeurs pourront occuper des étudiants dès 15 ans et ils bénéficieront toujours des 650 heures préférentielles par an.

Plusieurs mesures de flexibilisation entreront en vigueur en 2026 :

  • Les heures supplémentaires volontaires monteront à 360 h/an, dont 240 h exonérées.
  • Dans l’horeca : jusqu’à 450 h/an, dont 360 h non imposées.
  • Disparition de la limite du 1/3 temps pour les contrats à temps partiel.
  • Fin de l’interdiction générale du travail de nuit.
  • Dans la distribution et l’e-commerce, seules les heures entre 00h et 5h seront considérées comme travail de nuit pour les nouveaux travailleurs, réduisant le coût des primes.

Pour les contrats conclus à partir de 2026 :

  • Le délai de préavis maximal sera plafonné à 52 semaines.
  • L’indemnité compensatoire sera également limitée à un an de rémunération.
  • La période d’essai est réintroduite : préavis réduit à 1 semaine durant les 6 premiers mois.

D’ici juin 2026 :

  • Les entreprises devront communiquer clairement les niveaux de rémunération dès le recrutement.
  • Des obligations renforcées d’égalité salariale s’appliqueront.
  • Les grandes entreprises devront publier des indicateurs d’écart salarial.
  • Les procédures en cas de litige seront plus strictement encadrées.

À partir du 1er janvier 2026, les employeurs de 50 travailleurs et plus ne devront plus respecter un quota de jeunes de moins de 26 ans engagés sous CPE.

Le taux passera de 3 % à 12,5 % sur les pensions complémentaires élevées.
Cette augmentation impactera surtout :

  • les cadres bénéficiant de plans de pension importants,
  • les dirigeants d’entreprise avec une pension complémentaire élevée.
  • Les véhicules électriques restent déductibles à 100 % jusqu’en 2026, mais la déduction diminuera progressivement pour atteindre 67,5 % en 2031.
  • Les voitures thermiques achetées à partir de 2026 ne seront plus du tout déductibles.
  • Celles achetées entre juillet 2023 et fin 2025 verront leur déduction réduite à 0 % dès 2028.

Les absences déjà prévisibles (maternité, pension, opérations médicales, etc.) doivent être intégrées à la planification des effectifs et au budget 2026.
Un accompagnement RH ou un service d’outsourcing peut être utile pour anticiper les impacts organisationnels.

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