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Nouveau régime de cotisations sociales pour les indépendants en âge d’être pensionnés

Nouveau régime de cotisations sociales pour les indépendants en âge d’être pensionnés

À partir du 1er octobre 2025, un nouveau régime de cotisation sociale s’applique aux travailleurs indépendants ayant atteint l’âge légal de la pension.
Cette réforme vise à offrir une meilleure couverture sociale aux indépendants qui continuent à exercer une activité professionnelle après la retraite, tout en harmonisant leur statut avec celui des indépendants à titre principal.

Il est très important de souligner que de nombreux indépendants ayant atteint l’âge de la pension ne seront pas du tout intéressés par cette mesure. Il est donc très important d’en analyser l’impact exact.

Désormais, les indépendants pensionnés sont soumis à des cotisations trimestrielles minimales de 871,71 €, soit le même montant que pour un indépendant à titre principal.

Grâce à cette mesure, l’activité professionnelle continue de générer des droits à la pension, quel que soit le niveau de revenu. Toutefois, il se peut que le supplément généré par les cotisations payées soient infimes.
Les indépendants concernés bénéficient également d’une protection sociale étendue, incluant :

  • l’incapacité de travail,
  • le deuil,
  • la paternité,
  • les soins de santé,
  • ainsi que le statut d’aidant proche.
SituationAvant le 1er octobreAprès le 1er octobre
CotisationsRéduitesCotisations minimales (871,71 €)
Droits sociauxPas de droit à la pensionDroits sociaux complets, dont pension
OptionPossibilité d’OPT-OUT
SituationAvant le 1er octobreAprès le 1er octobre
CotisationsPleinesPleines
Droits sociauxDroit à la pensionDroit à la pension

Aucun changement pour cette catégorie de revenus : les indépendants continuent à bénéficier de la même couverture et des mêmes droits qu’auparavant.

SituationAvant le 1er octobreAprès le 1er octobre
CotisationsAucuneCotisations minimales (871,71 €)
Droits sociauxAucunDroits sociaux complets, dont pension
OptionPossibilité d’OPT-OUT

Le nouveau régime prévoit une option d’exclusion, appelée OPT-OUT, permettant à certains indépendants pensionnés de ne pas adhérer automatiquement à la réforme.

  • Une demande explicite doit être introduite auprès de la caisse d’assurances sociales.
  • L’indépendant qui opte pour l’exclusion reste soumis à l’ancien régime de cotisations.
  • Cette décision reste valable pour les années suivantes, sauf renonciation explicite de la part de l’indépendant.
Revenu net annuelTaux de cotisationDroits sociaux
< 3 763,51 €Aucune cotisationAucun droit social
3 763,51 € – 17 008,88 €20,5 % (ou 14,7 % pour les pensionnés)Aucun droit social
> 17 008,88 €Cotisations pleines (comme un indépendant à titre principal)Tous les droits sociaux

Les indépendants qui optent pour le nouveau régime et versent la cotisation trimestrielle minimale de 871,71 € verront cette contribution avoir un impact positif sur le calcul de leur pension.
Chaque trimestre cotisé continue à accroître le montant de la pension, comme pour un indépendant à titre principal.

En d’autres termes, plus la période de cotisation est longue, plus la pension finale sera élevée.
Cette amélioration ne s’applique pas aux personnes ayant choisi l’opt-out, qui restent soumises à l’ancien régime sans constitution supplémentaire de droits à la pension.

Certains profils d’indépendants pensionnés sont soumis à des règles spécifiques selon leur statut ou leur situation familiale :

SituationRevenu net annuel minimumCotisation trimestrielleObservations
Conjoint aidant7 472 €382,94 €Cotisation adaptée au statut de conjoint aidant.
Primo-starter8 783,48 €450,15 €Taux réduit applicable aux débuts d’activité.
Pension de survie871,71 € (cotisations pleines) ou opt-outTraitement identique à celui d’un indépendant à titre principal.
  • La réforme introduite au 1er octobre 2025 vise à renforcer la sécurité sociale des indépendants pensionnés, en alignant leurs cotisations et leurs droits sur ceux des indépendants actifs.
  • Elle permet une constitution continue de la pension, une meilleure couverture sociale et une plus grande équité entre statuts.
  • Toutefois, l’opt-out reste une option pour les personnes à revenus modestes ou exerçant une activité accessoire, afin d’éviter des cotisations disproportionnées.

Chaque situation étant unique, il est essentiel d’évaluer les avantages et les implications fiscales et sociales de ce nouveau régime avant de faire un choix.
Notre équipe se tient à votre disposition pour vous accompagner dans les démarches auprès de votre caisse d’assurances sociales, analyser votre profil d’indépendant pensionné, simuler l’impact de ces nouvelles cotisations sur votre pension.

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Nouvelles indemnités kilométriques à partir du 1er juillet 2025

Nouvelles indemnités kilométriques à partir du 1er juillet 2025

À partir du 1er juillet 2025, de nouveaux tarifs d’indemnités kilométriques exonérées d’impôts sont applicables en Belgique. Que vous soyez indépendant, dirigeant de PME ou responsable RH à Charleroi ou ailleurs, il est essentiel de connaître ces montants et de bien choisir le régime applicable dans votre entreprise.

Depuis plusieurs années, deux systèmes d’indexation coexistent pour les indemnités kilométriques en Belgique. Voici ce qu’il faut retenir pour l’année fiscale 2025-2026 :

  • Période couverte : du 1er juillet 2025 au 30 juin 2026
  • Montant maximal : 0,4449 €/km
  • Période couverte : du 1er juillet 2025 au 30 septembre 2025
  • Montant maximal : 0,4309 €/km

💡 Important : L’employeur doit choisir un seul régime (annuel ou trimestriel) et s’y tenir de manière cohérente pour la période concernée.

Type d’indexationPériodeTaux maximal (€/km)
Annuel01/07/2025 – 30/06/20260,4449 €
Trimestriel01/07/2025 – 30/09/20250,4309 €

Ces montants ont été confirmés par deux circulaires du SPF Finances (n° 753 et 754, publiées en juin 2025 dans le Moniteur belge).

Les montants mentionnés sont exonérés d’impôt et de cotisations sociales, sous certaines conditions :

  • L’indemnité concerne exclusivement les déplacements professionnels (hors trajet domicile-travail).
  • Le plafond annuel non justifié est limité à 24 000 km. Au-delà, des justificatifs réels sont nécessaires.
  • Selon votre secteur d’activité, un régime spécifique peut être imposé (annuel ou trimestriel). En l’absence de règle sectorielle, l’employeur choisit librement — mais doit respecter ce choix pendant toute la période prévue.

Chez Talents House, cabinet spécialisé en comptabilité, fiscalité et droit social à Charleroi, nous accompagnons les indépendants, ASBL, PME et sociétés dans la mise à jour de leurs politiques de frais.

Nous pouvons vous aider à :

  • Déterminer le régime le plus avantageux pour votre structure ;
  • Adapter vos notes de frais et documents RH ;
  • Vérifier la conformité de vos pratiques avec les dernières circulaires fiscales.

Au 1er juillet 2025, vous pouvez choisir d’indemniser les déplacements professionnels :

  • À 0,4449 €/km, si vous optez pour une indexation annuelle ;
  • À 0,4309 €/km, si vous choisissez une indexation trimestrielle pour le 3e trimestre 2025.

👉 Le bon choix dépend de votre activité, de vos pratiques internes et des éventuelles règles sectorielles.

Notre équipe est à votre disposition pour répondre à toutes vos questions liées à l’application des indemnités kilométriques, à la gestion des frais professionnels, ou à toute autre obligation comptable ou fiscale.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour un accompagnement sur mesure !

Extension du régime de franchise TVA des petites entreprises à l’échelle européenne en 2025 

Extension du régime de franchise TVA des petites entreprises à l’échelle européenne en 2025 

À partir du 1er janvier 2025, le régime de franchise TVA des petites entreprises, qui permet aux assujettis avec un chiffre d’affaires limité de ne pas facturer la TVA sur leurs opérations, sera étendu aux opérations effectuées dans d’autres États membres. Cette mesure offre une nouvelle souplesse administrative pour les petites entreprises, qu’elles soient en Belgique ou dans d’autres pays de l’UE, et ce, notamment pour les sociétés, les indépendants et les professions libérales. 

Jusqu’à présent, ce régime s’appliquait uniquement au pays d’établissement de l’assujetti. Par exemple, un expert-comptable belge exerçant une activité localisée en France devait facturer la TVA française. Désormais, les petites entreprises, qu’il s’agisse d’un cabinet comptable ou d’une ASBL, pourront bénéficier de ce régime dans plusieurs États membres de l’UE, simplifiant ainsi leur gestion comptable et fiscale. 

Un exemple : une ASBL belge monétisant un site internet pourrait éviter de facturer la TVA néerlandaise si ses revenus aux Pays-Bas restent sous le seuil prévu. 

  1. Un seuil local dans l’État membre où le régime est demandé pour les activités qui y sont localisées, qui peut varier (jusqu’à 85 000 € selon le pays). 
  1. Un seuil européen de 100 000 €, qui correspond au chiffre d’affaires annuel total dans l’UE. Ce double seuil permet une gestion patrimoniale optimisée pour les entreprises qui souhaitent étendre leur activité tout en minimisant les charges fiscales. 

Les entreprises souhaitant bénéficier de ce régime dans un autre État membre devront notifier leur administration fiscale locale et soumettre une déclaration TVA trimestrielle. Cette simplification administrative est un réel atout pour les dirigeants de PME et d’indépendants, leur permettant d’éviter des démarches complexes et coûteuses. 

Ce régime de franchise TVA simplifie les obligations administratives pour les entreprises réalisant des opérations transfrontalières tout en les exonérant de la TVA sur certaines activités. Cela encourage une expansion internationale à moindre coût et offre des opportunités d’optimisation fiscale pour les entreprises de toutes tailles, et donc également celles basées en Wallonie ou à Charleroi. Les consultants fiscaux et les avocats spécialisés en gestion comptable et fiscale peuvent également accompagner leurs clients dans cette démarche. 

L’extension du régime de franchise TVA ouvre de nouvelles perspectives pour les petites entreprises et les assujettis exonérés, qu’ils soient actifs dans le secteur des services juridiques, de la gestion comptable, ou de l’expertise financière. Cette réforme facilite l’accompagnement juridique des entreprises qui souhaitent se développer au sein de l’UE, tout en évitant des charges administratives lourdes. C’est une opportunité à saisir pour les indépendants exerçant dans plusieurs États membres. 

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Accord du gouvernement en matière fiscale 

Accord du gouvernement en matière fiscale 

Il aura fallu sept longs mois de gestation pour accoucher du bébé. Oufti, nous y sommes arrivés ! 

Dans cet article, nous vous présentons les mesures fiscales clés qui vont impacter les travailleurs et les entreprises en Belgique. Ces ajustements auront des conséquences directes sur votre gestion comptable et fiscale, et il est essentiel de bien comprendre leur portée pour optimiser vos finances. 

Afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs, plusieurs mesures seront mises en place cette année. Parmi celles-ci, on note une augmentation de la quotité exemptée d’impôt, une réduction de la cotisation spéciale de sécurité sociale, et un renforcement du bonus à l’emploi pour les bas salaires. L’objectif est double : améliorer la compétitivité du travail et stimuler l’économie belge. Cette réforme pourrait également influencer votre gestion comptable et fiscale, notamment en ce qui concerne la déclaration des revenus. 

La réforme touchera également la fiscalité des plus-values. Un taux de 10 % sera désormais appliqué sur la revente d’actifs financiers tels que les actions, obligations et cryptomonnaies, avec une exonération de base de 10 000 euros indexés. Si vous êtes actionnaire majoritaire d’une société, c’est-à-dire détenant plus de 20 % du capital, une taxation progressive sera instaurée. Elle inclura une exonération jusqu’à un million d’euros, suivie d’une imposition progressive jusqu’à 10 %. Cette mesure vise à équilibrer la fiscalité entre les revenus du capital et ceux du travail, un sujet souvent abordé par notre cabinet comptable lors de conseils fiscaux personnalisés. 

Le gouvernement belge entend également stimuler l’investissement dans les start-ups en simplifiant les conditions d’octroi des réductions fiscales. Cette initiative pourrait être bénéfique pour les entrepreneurs et les investisseurs, et pourrait impacter vos stratégies d’optimisation fiscale. Notre bureau comptable à Charleroi, spécialisé dans l’expertise financière, est à votre disposition pour vous accompagner dans ces démarches. 

Un grand « OUF » pour les entreprises concernées par les réserves de liquidation ! Le taux du précompte mobilier passera de 5 % à 6,5 %, ce qui entraînera une imposition effective des distributions différées passant de 13,64 % à 15 %. Cette révision vise à aligner ce taux sur celui du régime VVPR bis (15 %), et pour le rendre plus attractif, le délai d’attente pour bénéficier du taux réduit sera réduit de 5 à 3 ans. Ce changement pourrait avoir un impact sur la gestion patrimoniale de certaines entreprises. Il est essentiel de se tourner vers un consultant fiscal ou un expert-comptable pour s’assurer de la conformité et de l’optimisation des stratégies fiscales. 

Face à ces changements, il est crucial de faire appel à un cabinet de comptabilité capable de vous guider à travers les méandres de la réforme fiscale. Que vous soyez un particulier ou une entreprise en Wallonie ou à Charleroi, un accompagnement juridique et fiscal de qualité est essentiel pour optimiser vos finances et réduire vos impôts de manière légale. 

Chez Talents House, nous vous offrons un accompagnement personnalisé en matière de gestion comptable et fiscale, d’audit et de conseils juridiques. Notre équipe d’experts-comptables et de consultants fiscaux est à votre disposition pour vous aider à prendre les meilleures décisions pour votre avenir financier. 

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En route vers le futur: zoom sur la facturation électronique obligatoire en B2B dès 2026

En route vers le futur: zoom sur la facturation électronique obligatoire en B2B dès 2026

À partir du 1er janvier 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les entreprises en Belgique, dans le cadre des transactions B2B (business-to-business). Voici les principales informations sur cette réforme, qui affectera les dirigeants et les responsables d’entreprises, notamment dans la région de Charleroi et en Wallonie. 

La facturation électronique est inscrite dans les directives européennes sur la TVA, dont la directive 2014/55/UE, ainsi que dans les récentes réformes liées à la TVA. Cette mesure vise à améliorer l’optimisation fiscale et à renforcer l’expertise financière des entreprises en Belgique. 

En Belgique, cette obligation est déjà en vigueur pour certains secteurs, comme les marchés publics, mais elle sera généralisée à toutes les entreprises assujetties à la TVA dans le cadre des transactions B2B dès 2026. 

  • Toutes les entreprises belges assujetties à la TVA devront adopter la facturation électronique.
  • Les transactions concernées sont celles entre assujettis à la TVA (B2B). 
  • Les petites entreprises exonérées de TVA, comme celles relevant du régime de la franchise, ne seront pas directement concernées par cette réforme, sauf si elles souhaitent émettre des factures électroniques. En revanche, il y a fort à parier qu’elles y seront poussées par les entreprises soumises à cette obligation. 

La facturation électronique devra être réalisée via des systèmes numériques conformes à la norme européenne PEPPOL (Pan-European Public Procurement OnLine). Cette norme garantit l’authenticité, l’intégrité et la lisibilité des factures, répondant ainsi aux exigences des autorités fiscales et garantissant une meilleure gestion comptable et fiscale. 

Les cabinets de comptabilité et les consultants fiscaux seront essentiels pour aider les entreprises à se conformer à cette nouvelle législation et à adopter les bons outils de facturation. Ce changement nécessitera également une expertise financière pour garantir la bonne mise en œuvre et le respect des normes européennes. 

Afin de faciliter cette transition et de garantir que votre gestion comptable et fiscale soit parfaitement en règle, nous organiserons une séance d’informations dédiée à cette réforme, spécialement conçue pour dirigeants, indépendants, professions libérales et entreprises en Belgique. Cette séance offrira des conseils pratiques sur la mise en place de la facturation électronique et répondra à toutes vos questions. Il est fortement conseillé de ne pas prendre de décisions sans avoir assisté à cette réunion ou sans nous avoir consulté. 

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