Les étapes pour se lancer comme indépendant en Belgique 

Les étapes pour se lancer comme indépendant en Belgique 

Se lancer à son compte peut sembler intimidant, mais cela peut être une aventure passionnante et enrichissante. Si vous envisagez de devenir travailleur indépendant, voici les étapes à suivre : 

  1. En premier lieu, vous devez vérifier que vous réunissez les conditions pour exercer votre activité : en région wallonne, vous devez être majeur, disposer des compétences en gestion de base et des compétences professionnelles. Certaines professions nécessitent des autorisations spéciales. Renseignez-vous auprès d’un professionnel du chiffre qui pourra vous assister dans ces démarches. 
  1. Enregistrez votre activité auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE). Cela vous permettra d’obtenir un numéro d’entreprise. Cette étape coûte environ 100,00 € et est déductible de vos frais. Un professionnel du chiffre sera un support incontournable car il choisira avec vous les codes NACE qui correspondent le mieux à votre activité. Ces codes NACE sont ceux que vous retrouverez sur votre fiche d’identification à la BCE. Il est très important que les codes NACE de toutes vos activités soient repris dans cette fiche par exemple pur l’obtention d’aides.   
  1. Ouvrez un compte bancaire professionnel. C’est important pour bien dissocier l’argent que vous possédez à titre personnel et l’argent que vous gagnez ou dépensez à titre professionnel. 
  1. Inscrivez-vous à une caisse d’assurances sociales. Vous devez être inscrit obligatoirement au plus tard au commencement de votre activité. Les frais de gestion diffèrent selon la caisse, soyez-en conscient mais ne fixez pas votre choix en fonction de ce seul critère. La proximité, l’accueil, l’intérêt du personnel pour votre activité sont également des critères dont vous devez tenir compte 
  1. Identifiez-vous à la TVA et obtenez un numéro de TVA. Il existe des cas d’exonérations mais, dans la majorité des cas, cette étape est obligatoire, même si vous opter pour le régime de la franchise TVA. Ce régime vous permet de ne pas facturer la TVA à vos clients tant que vous restez en dessous du seuil de 25.000,00 € de chiffre d’affaires annuel. Cela veut donc dire que vous ne devrez pas déposer de déclaration à la TVA, que vous ne porterez pas de TVA en compte à vos clients mais aussi que vous ne pourrez pas récupérer la TVA sur les factures de vos fournisseurs. Il est fortement conseillé de réaliser un business plan pour estimer si vous vous trouverez en dessous des 25.000,00 € de chiffre d’affaires durant l’exercice en cours mais aussi s’il est plus avantageux d’opter pour ce régime que pour le régime de déposant normal. Il est préférable de s’adresser à un professionnel du chiffre qu’à un guichet d’entreprises pour effectuer cette démarche car il sera plus à même de vous orienter vers la meilleure solution. 
  1. Souscrivez une assurance responsabilité civile professionnelle si vous estimez cela nécessaire. Renseignez-vous et faites une étude de marché auprès de plusieurs assureurs.   
  1. Commencez à travailler en tant qu’indépendant. N’oubliez pas de tenir des registres précis de vos revenus et de vos dépenses. 

Se lancer à son compte en Belgique peut être une aventure passionnante et enrichissante, mais cela nécessite également de la persévérance et du travail acharné. En suivant les étapes ci-dessus et en cherchant du soutien auprès de professionnels et de la communauté entrepreneuriale, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir en tant qu’indépendant en Belgique. 

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Nouvelles formalités concernant les remboursements de frais

Nouvelles formalités concernant les remboursements de frais

Les remboursements de dépenses propres à l’employeur sont des dépenses effectuées par un travailleur ou un dirigeant qui incombent à son employeur ou à la société dont il est administrateur. 

Ces frais peuvent parfois être remboursés forfaitairement sur base de normes sérieuses – c’est le cas du remboursement des dépenses de frais de voiture par exemple –, forfaitairement sur base de normes non sérieuses ( par exemple, l’employeur rembourse 300,00 € par mois forfaitairement pour des frais de bureau) ou sur base de documents justificatifs. 

Jusqu’au 31 décembre 2021, seules les fiches relatives aux remboursements de frais forfaitaires sur des bases non sérieuses devaient reprendre le montant remboursé. Lorsque l’employeur du travailleur ou la société du dirigeant remboursait des frais sur base des pièces justificatives ou forfaitairement sur base de normes sérieuses, la mention « OUI » sur la fiche suffisait. 

Tout remboursement doit être mentionné

A partir du 1er janvier 2022, les montants des remboursements de frais devront être indiqués quels qu’en soit le type

Une circulaire a été émise mais, comme bien souvent, elle n’est pas claire et recèle des pièges qui, en fait, constituent de grosses erreurs de compréhension de la technique comptable. 

L’administration délivre deux cas concrets empreints de cette belle hypocrisie habituelle : 

Nous invitons les lecteurs à aller lire cette circulaire 2022/C/62 et à m’expliquer ce qu’ils comprennent du point « IV. Cas concrets ». 

  • Le premier cas concerne celui du seul dirigeant qui paie une dépense que la société rembourserait en créditant son compte courant. Dans ce cas, dit l’administration, il s’agit d’un remboursement de frais qui doit faire l’objet d’une indication du montant de la dépense dans la fiche individuelle. L’administration utilise l’adverbe « également » sans faire mention d’aucun autre cas antérieur et elle ne décrit absolument pas ledit cas de remboursement. S’agit-il d’une facture au nom de l’employeur, d’un remboursement de frais forfaitaire sur base de normes sérieuses ou non sérieuses, d’un document au nom du travailleur, rien, nada
  • L’administration poursuit son raisonnement avec le cas d’un travailleur ou d’un dirigeant qui avance une facture au nom de la société. Alors là, on ne comprend pas pourquoi subitement, on passe du seul dirigeant au dirigeant ou à l’employé (ce qui n’est d’ailleurs pas le bon terme puisqu’il aurait fallu utiliser le terme « travailleur »). Dans ce cas, dit l’administration, il s’agit simplement d’une avance et il n’y a pas lieu d’en indiquer le montant sur une fiche individuelle. 

Comprenne qui pourra… 

Ce qui est tout de même très interpellant, c’est la différence de traitement entre les deux cas : selon que l’on est un dirigeant ou un travailleur, le remboursement de frais devrait être traité différemment… 

Nous pensons personnellement que si la facture mentionne clairement le nom de l’employeur, la dépense est faite au nom et pour compte de l’employeur mais est payée par le travailleur ou le dirigeant. Il n’y a donc aucune raison d’imputer le paiement de la dépense dans le compte du fournisseur mais bien au contraire au crédit du compte du dirigeant ou du travailleur. 

Et ce même compte courant devra faire l’objet d’une opération diverse pour solder le compte du fournisseur par le compte courant du dirigeant ou du travailleur. Il n’en demeure pas moins qu’il ne s’agit pas d’un remboursement de frais mais du remboursement d’une avance faite pour compte et au nom de l’employeur. 

Quelques précisions tout de même..

L’administration clarifie quelque peu son point de vue en distinguant la situation dans laquelle il est clair que la dépense est faite au nom et pour compte de l’employeur car la facture ou le document en tenant lieu permet de l’identifier clairement (l’administration parle de facture régulière) et celle dans laquelle il n’est pas possible d’identifier qui est le donneur d’ordre (le cas cité est celui d’un ticket de caisse). Dans ce dernier cas, il y aurait lieu d’établir une fiche et dans le premier, non. 

Et qu’en est-il si le travailleur ou le dirigeant reçoit préalablement l’ordre écrit ou verbal de son employeur d’effectuer un achat au nom et pour compte de l’employeur et que seul un ticket de caisse est délivré ? 

Nous tenons quand même à signaler au passage que la sanction du défaut d’inscription est double puisque d’une part, la dépense sera rejetée et d’autre, part, une cotisation distincte de 100,00 % du montant de la dépense peut être appliquée. 

Nous pensons que toutes les sociétés doivent mettre rapidement en place une politique en ce qui concerne les remboursements des dépenses propres à l’employeur, le cas échéant les revoir et vérifier avec leur professionnel du chiffre que leur comptabilité est prête pour communiquer les informations nécessaires. 

Mais, cela pourra difficilement être neutre en termes de coûts d’administration car il s’agira d’un travail administratif supplémentaire important. 

Enfin, les contribuables doivent se préparer à devoir faire face des contrôles fiscaux sur ce type de dépenses.  

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Nouveautés en ce qui concerne la méthode de calcul de la TVA déductible des assujettis mixtes 

Nouveautés en ce qui concerne la méthode de calcul de la TVA déductible des assujettis mixtes 

Brève explication du terme « assujetti mixte »

Un assujetti mixte est un assujetti qui effectue des opérations soumises à la TVA et d’autres non soumises à la TVA. Tel est le cas, par exemple de certains artistes (par exemple, la prestation d’un artiste pour un organisateur est exemptée de TVA alors que la prestation du même artiste pour un autre artiste est soumise) ou de salles de spectacles organisées en ASBL pour qui le billet d’entrée est exemptée alors que l’activité de vente de boissons est en principe soumise à la TVA, ou d’un entreprise de travaux de construction dont l’activité est soumise à la TVA et qui, par ailleurs, possède des immeubles qu’elle donne en location, activité exemptée de TVA. 

Le calcul de la TVA pour un assujetti mixte

Alors qu’un assujetti qui n’effectue que des opérations soumises à la TVA pourra déduire l’intégralité des TVA sur les achats qu’il effectue (sous réserve des limitations légales bien entendu), un assujetti mixte ne pourra déduire la TVA qu’en utilisant des clés de répartition. 

Ceci est la conséquence du fait que la TVA ne peut être déduite que dans la mesure où l’assujetti effectue notamment des opérations soumises à la TVA, ceci conformément à l’article 45 CTVA. 

Afin de calculer la partie de TVA qui est déductible, l’article 46 CTVA détermine deux méthodes :

  • La méthode proportionnelle : en principe applicable et la méthode selon l’affectation réelle, applicable sur option de l’assujetti ou par décision de l’administration. Les modalités de ces règles sont fixées à l’A.R. n°3 du 10 décembre 1969 relatif aux déductions pour l’application de la taxe sur la valeur ajoutée. La méthode proportionnelle revient à déduire la TVA sur base d’une fraction représentée au numérateur du chiffre d’affaires soumis à la TVA et au dénominateur du chiffre d’affaires total. 
  • La méthode selon l’affectation réelle revient à décider l’application de clés de répartition spéciales en fonction de l’affectation des biens et services relatifs aux opérations effectuées par l’assujetti. 

Le choix de la méthode est important car l’une ou l’autre de ces méthodes peut conduire à des résultats très différents. 

Prenons un exemple concret

Imaginons le cas d’une entreprise exerçant une activité de courtier en assurances dont le chiffre d’affaires est composé de 30.000,00 euros de commissions et qui, par ailleurs, possédant des liquidités importantes, entend construire des entrepôts qu’elle va mettre en location, opération en principe soumise à TVA. Ces entrepôts coûteront 200.000 euros HTVA et seront loués chaque année 30.000,00 euros.  

  • En suivant le régime de la méthode proportionnelle, la TVA sur le prix d’achat de l’entrepôt ne sera déductible qu’à hauteur de la moitié. L’acheteur perdra donc 21.000,00 € dans l’aventure. 
  • S’il décide d’affecter la règle de l’affectation réelle, la TVA sur toutes les dépenses relatives à la construction et aux travaux de réparation et d’entretien du bâtiment sera déductible. 

Ce qui change à partir de février

Jusqu’au 31 décembre 2022, l’assujetti qui choisissait la méthode de l’affectation réelle pouvait le revendiquer jusqu’au moment du contrôle au cours duquel la situation du contribuable était vérifiée.  Cela a été confirmé par une décision du Conseil d’Etat du 3 novembre 1997 et d’un arrêt de la Cour de cassation du 10 février 2012. 

Mais comme tout le monde le sait, nous sommes dans l’ère de la simplification administrative ce qui doit se traduire comme « simplification pour l’administration ».  

A partir du 1er janvier 2023, l’assujetti souhaitant faire application du régime de l’affectation réelle devra notifier son choix de manière électronique au cours de la première période de déclaration qui suit le commencement de son activité ou son passage d’assujetti normal à assujetti mixte. Le non-respect du délai entraine automatiquement l’interdiction d’appliquer le régime jusqu’au 1er janvier de l’année civile qui suit. 

Enfin, les assujettis mixtes déjà en activité au 31 décembre 2022 devront déclarer la méthode qu’ils utilisent au plus tard le 30 juin 2023. 

Et ce n’est pas tout : chaque année, il faudra communiquer à l’administration les proratas utilisés et les calculs effectués en vue de la déduction de la TVA. 

Le problème de la simplification administrative, c’est que les administrations, qu’elles soient fiscales ou autres, rajoutent sans cesse de nouvelles formalités à charge des citoyens. S’il en ressortait des bénéfices importants, en termes d’efficacité, on ne pourrait que louer les initiatives. Malheureusement, cela ne sert la plupart du temps à rien si ce n’est rajouter du travail aux professionnels du chiffre qui sont déjà surchargés, leur imposer de nouveaux risques et donc de nouvelles responsabilités et faire peser également ce risque sur les entrepreneurs dont on dit qu’ils deviennent de moins en moins nombreux à se lancer dans l’aventure. En outre, dû au manque croissant de personnel, les données envoyées par le contribuable ne seront pas vérifiées. L’administration n’en aura cure puisqu’elle pourra toujours, dans un délai de deux ans avec effet rétroactif à la date de prise d’effet du régime, refuser la méthode proposée par le contribuable.  

Il convient donc que chaque contribuable informe au plus vite son conseiller lorsqu’il exercera une nouvelle activité, non seulement pour adapter son registre à la banque-carrefour des entreprises mais également parce que la nouvelle activité pourra avoir une influence non négligeable en matière de déduction de la TVA. 

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Les fêtes de fin d’année d’un point de vue fiscalité 

Les fêtes de fin d’année d’un point de vue fiscalité 

Les fêtes de fin d’année sont synonymes de réjouissance, de partage et de cadeaux. Le milieu du travail et de l’entreprise ne fait pas exception à la règle. Que vous souhaitiez remercier vos équipes ou vos clients, avec des cadeaux ou en offrant le restaurant, il existe quelques points fiscaux auxquels vous devez rester attentif. 

Nous traiterons ce sujet sous l’angle de la déductibilité au niveau de l’impôt direct et de la TVA mais aussi sous l’angle de l’éventuelle imposition dans le chef du bénéficiaire. 

Cadeaux d’affaires versus articles publicitaires 

Pour que l’on puisse parler de cadeaux d’affaires, il faut – cela va de soi – que le bénéficiaire soit une relation professionnelle. Vous devez d’abord vous demander si vous allez faire un cadeau ou si vous allez faire un geste publicitaire.L’enjeu est important puisque le cadeau n’est parfois déductible qu’à 50 % alors que l’article publicitaire est déductible à 100 %. 

L’article publicitaire correspond à un objet d’une valeur modique portant de manière durable et apparente le nom de l’entreprise donatrice. Pensez aux bics, agendas, taille-crayons, porte-clés, ouvre-bouteilles, tee-shirts, etc…

Il ne doit pas forcément être offert à une catégorie limitée de la clientèle. Au contraire, sa vocation est d’être diffusé largement. Il s’agit, par exemple, de l’achat de 250 bics avec la dénomination de votre entreprise que vous déposeriez lors du jogging de votre village dans la salle des inscriptions.  

Le cadeau se différencie donc de l’article publicitaire par le fait qu’il ne désigne pas l’entreprise, par l’aspect personnalisé et, éventuellement par sa valeur. 

Les exemples les plus courants sont les bouteilles de vin, les champagnes, des électro-ménagers, des parfums, des fleurs, ces chèques-cadeaux, etc… 

Il faut toutefois être attentif à ne pas offrir un cadeau empoisonné car au-delà de 125,00 €, vous êtes tenus de déposer une fiche à l’administration désignant le bénéficiaire et la valeur du cadeau qui lui a été offert. En contrepartie, celui-ci sera imposé sur la valeur du cadeau ce qui pourrait avoir pour conséquence d’agacer votre client ce qui n’est pas votre but initial. Sachez toutefois – maigre consolation – que dans ce cas, la déductibilité sera de 100 % dans votre chef.  

En ce qui concerne la TVA, elle est intégralement déductible lorsqu’il s’agit d’article publicitaire ou de cadeaux dont la valeur ne dépasse pas 50,00 € HTVA (exception faite des alcools fort pour lesquels aucune TVA n’est déductible). 

Toutefois, vous ne pouvez pas offrir deux fois un cadeau dont le total des deux dépasse 50,00 € HTVA au même client au cours de la même année. 

Restaurant de fin d’année 

Quoi de mieux pour finir l’année en beauté que de réunir toute son équipe autour d’un repas festif ? Il n’est pas forcément nécessaire d’y mettre un énorme budget et en plus, c’est majoritairement 100% déductible.  

Pour cela, il faut avant tout que ces festivités restent occasionnelles. Il n’est donc pas possible de déduire à 100% un restaurant par mois, mais à l’approche des fêtes tels que la Saint Nicolas, Noël ou Nouvel an, cela devient possible de déduire à 100% les frais de restaurant. 

En pratique 

Veillez à informer correctement votre comptable du cadre dans lequel la dépense est effectuée. Par exemple, si vous allez au restaurant avec votre personnel, si vous ne l’en prévenez pas, il ne peut pas le savoir et ne pourra pas optimaliser fiscalement votre dépense. 

Veillez également à documenter votre document justificatif car en matière de frais professionnels et de déductibilité de la TVA, la preuve vous incombe. Et donc, si vous offrez un cadeau à une relation professionnelle, il convient de la désigner clairement. 

Vous avez une question plus précise concernant les dépenses de fin d’année ? N’hésitez pas à joindre le cabinet.

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TVA : Nouvelles mentions obligatoires en cas d’autoliquidation dans le secteur du bâtiment

TVA : Nouvelles mentions obligatoires en cas d’autoliquidation dans le secteur du bâtiment

L’autoliquidation, dans le secteur du bâtiment, est un régime particulier de la TVA par lequel la redevabilité de la TVA est transférée au preneur de services. Ce service a été mis en place en vue d’éviter les fraudes à la TVA.

Ce régime était applicable en cette matière lorsqu’un assujetti en Belgique effectue des travaux immobiliers

  • Pour un assujetti établi en Belgique et déposant des déclarations à la TVA trimestrielles ou mensuelles
  • Pour un assujetti non établi en Belgique mais ayant un représentant responsable (Passer par un représentant responsable permettait donc d’éviter financer le paiement de la TVA)

En conséquence, si un assujetti étranger non représenté effectuait un travail immobilier pour un assujetti, il devait facturer avec application de la TVA belge ce qui impliquait un préfinancement de la TVA.

Dès le 1er janvier 2023, ce régime sera également applicable en cas d’identification directe (donc sans passer par un représentant responsable)

A partir de la même date, le prestataire de services qui facturera sous le régime de l’autoliquidation devra indiquer sur sa facture la mention suivante :

« Autoliquidation : en l’absence de contestation par écrit, dans un délai d’un mois à compter de la réception de la facture, le client est présumé reconnaître qu’il est un assujetti tenu au dépôt de déclarations périodiques. Si cette condition n’est pas remplie, le client endossera, par rapport à cette condition, la responsabilité quant au paiement de la taxe, des intérêts et des amendes dus ».

Il convient donc aux personnes ne déposant pas de déclarations périodiques – nous pensons principalement aux personnes assujetties relevant du régime de la petite entreprise – d’être très attentives et de signaler à leur éventuel prestataire étranger que la facturation ne peut, en ce qui les concerne, être établie sous le régime de l’autoliquidation.

Hugues

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3 outils pour gérer son activité à moindre coût

3 outils pour gérer son activité à moindre coût

Pour bien gérer son activité, il faut s’en donner les moyens. Pour cela, il n’est pas nécessaire de dépenser une somme extravagante en outils divers et variés. Nous vous en proposons plusieurs qui vous permettront de gagner en efficacité et en organisation ! 

L’outil couteau suisse : Notion 

Il fait fureur depuis son apparition auprès des entrepreneurs, et il y a de quoi ! Avec Notion, vous pouvez tout faire. Vous avez besoin d’un CRM ? Pas de problème. Vous avez besoin d’un outil pour imaginer et gérer vos contenus sur les réseaux sociaux ? Ce n’est pas un souci. Vous avez besoin d’un suivi de vos finances ? Il peut le faire ! Vous souhaitez une gestion documentaire ? Vous connaissez la rengaine maintenant. Que vous décidiez de modeler Notion à votre image ou préfériez utiliser les templates déjà créés, il peut vous sauver dans de nombreuses situations et s’intègre facilement avec d’autres applications comme des solutions cloud par exemple.  

Un bilan bien compris permet aux entrepreneurs et aux gestionnaires de prendre des décisions financières éclairées. Cela peut inclure des investissements futurs, des décisions de gestion de trésorerie ou des stratégies de croissance.

Évaluation de la performance  

Le bilan de fin d’année offre une évaluation précise de la performance financière de l’entreprise au fil du temps. Cela permet de suivre la croissance ou les problèmes potentiels

Préparation des déclarations fiscales 

Il sert également de base pour la préparation des déclarations fiscales de fin d’année. Des erreurs dans le bilan peuvent entraîner des problèmes fiscaux. 

Transparence financière 

Pour les entreprises ayant des actionnaires ou des investisseurs, le bilan est un moyen de montrer la transparence financière et de renforcer la confiance. 

Eléments clés d’un bilan 

Un bilan typique se compose de deux parties principales : l’actif et le passif. Voici ce que chaque partie représente : 

Actif

L’actif comprend tout ce que possède l’entreprise. Cela peut inclure les liquidités, les comptes clients, les stocks, les biens immobiliers, les investissements et d’autres actifs. L’actif est généralement réparti en actif à court terme (ce que l’entreprise prévoit de convertir en espèces dans l’année) et actif à long terme (ce qui prendra plus d’un an pour se convertir en espèces). 

Passif

Le passif représente toutes les dettes et les obligations financières de l’entreprise. Cela inclut les prêts, les comptes fournisseurs, les salaires à payer, les impôts à payer et d’autres dettes. Le passif est également divisé en passif à court terme (dette à rembourser dans l’année) et passif à long terme (dette à rembourser dans plus d’un an). Le passif contient deux grands points : les dettes et les fonds propres qui font également parties des dettes de l’entreprise car c’est ce qui est dû aux actionnaires. Évidemment, des conditions strictes s’appliquent si l’on souhaite distribuer ces fonds propres.

Capitaux propres 

Les capitaux propres sont la différence entre l’actif et le passif. C’est essentiellement la valeur nette de l’entreprise, ce qui reste après avoir payé toutes les dettes.

Comment lire et comprendre le bilan

La lecture et la compréhension du bilan nécessitent une connaissance des principaux ratios financiers et des tendances financières. Voici quelques points clés à surveiller :

Liquidité

Le ratio de liquidité mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme. Il se calcule en divisant l’actif à court terme par le passif à court terme. Une liquidité insuffisante peut indiquer des problèmes de trésorerie. 

Rentabilité

Le bilan peut également être utilisé pour calculer la rentabilité en comparant les bénéfices (ou les pertes) avec les capitaux propres. Cela donne le rendement sur capitaux propres (ROE). 

Endettement

L’endettement est évalué en comparant la dette totale au total des capitaux propres. Cela donne un aperçu de la dépendance de l’entreprise à l’égard de l’emprunt. 

Tendances

La comparaison des bilans de plusieurs années peut révéler des tendances financières importantes. Cela peut aider à identifier les domaines qui nécessitent une attention particulière.

Le bilan de fin d’année est un outil essentiel pour évaluer la santé financière de votre entreprise. Pour les indépendants et les entreprises, travailler en collaboration avec un cabinet comptable expérimenté est la clé pour bien lire et comprendre le bilan. Une analyse précise du bilan permet de prendre des décisions éclairées, de préparer les déclarations fiscales et de maintenir une transparence financière. Il s’agit d’une étape cruciale pour assurer la pérennité et la prospérité de votre entreprise. 

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  • Polyvalent 
  • Synchronisation multi-appareils 
  • Application android – apple – windows 
  • Mises à jour régulières 
  • Version gratuite largement suffisante 

Points faibles

  • Besoin d’une connexion internet pour synchroniser les appareils entre eux
  • Applications moins agréables à utiliser sur mobile 
  • Peut être compliqué à prendre en main, une courte formation peut être envisagée 

Adieu les feuilles volantes, bonjour CamScanner 

Cette application va révolutionner votre gestion administrative ! L’époque où vous regroupiez tous vos papiers en tas “à traiter” est révolu. En effet, il est plus rapide de poser votre facture sur la table, de prendre votre téléphone et d’utiliser l’appareil photo de l’application CamScanner pour en faire un scan parfait. De là, il vous sera possible d’ajouter d’autres documents si nécessaire et d’envoyer le tout en format PDF ou en format JPEG (photo) à votre comptable que ce soit par mail, sur WhatsApp, sur un cloud (onedrive, google drive, dropbox, …). Cela vous fera gagner du temps et vous n’aurez plus à repousser la corvée de traitement de la pile de papier qui est à côté de votre bureau (ou dessus !)  

Points forts

  • Facile à prendre en main 
  • Disponible sur tous les téléphones 
  • Version gratuite suffisante 
  • S’adapte à tous types de documents (tickets, factures, cartes de visite,…) 
  • Export sous différents formats (JPEG, PDF,…)  
  • Permet de regrouper plusieurs documents en un seul PDF 

Points faibles

  • Installation d’une application 
  • Peut prendre du temps s’il y a beaucoup de feuilles à scanner en une fois 

La suite Microsoft Office 

Il est indispensable d’avoir une suite bureautique au travail. Je ne peux que vivement conseiller la suite de Microsoft O365 qui est le leader du marché, la Rolls Royce des suites bureautiques. Avec un panel d’applications toutes plus utiles les unes que les autres, elle permet l’intégration et l’optimisation de tous vos outils au sein de vos processus. Les plus utiles : word, excel, power point, to-do, outlook et one-note. Avec ces logiciels, vous êtes déjà bien outillés. Ce n’est pas gratuit mais cela vaut la dépense pour travailler confortablement. Il est également possible d’utiliser le tout gratuitement mais à condition de ne travailler que via votre navigateur internet et cela nécessite donc une connexion internet dans la majorité des cas. 

Points forts

  • Un ensemble de logiciels utiles et interconnectés 
  • Offre le strict nécessaire pour l’administratif 
  • Disponible pour tous les budgets 
  • Un service de qualité  

Points faibles

  • Les prix montent très vite 
  • Une courte formation peut être nécessaire si on veut approfondir l’utilisation de certains logiciels 
  • La version web uniquement peut être vite limitante

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez que l’un de nos collaborateurs vous fasse une démonstration de l’un de ces outils.

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Laure

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